法语论文写作指导Méthode de la dissertation de sociologie

Méthode de la dissertation de sociologie

Intro

Accroche

Reformulation du sujet, définition des termes du sujet, éventuellement évocation des principales hypothèses sur le sujet

Mise en lumière d’un aspect particulier du sujet

Problématique

Annonce du plan

Attention : bannir les jugements de valeur, votre introduction sera la partie lue avec le plus d’attention. Chaque terme doit être le bon, utilisé dans un sens univoque. Le contresens ou le jugement de valeur en introduction sont des erreurs lourdes de conséquences.

Parties

2 ou

3 ou plus…

Titres des parties : apparents ou non si votre idée est clairement énoncée dès les premières phrases.

Le titre correspond à une idée clef qui répond directement à votre problématique (pas de manière définitive mais de manière partielle, c’est une hypothèse de réponse)

Les parties se succèdent de fa?on logique, marquant une progression dans votre analyse. La démonstration doit s’enrichir au fur et à mesure, chaque partie doit servir de base à la précédente. Le modèle type est celui de la thèse-antithèse-synthèse. Mais l’important est de nuancer, de rechercher la clarté et la finesse en même temps : ne pas être simpliste ou construire des oppositions artificielles entre les parties, ne pas non plus donner dans l’hyper soph istication, il faut être efficace.

Les sous-parties :

Chaque sous-partie correspond à une idée claire étayée par deux ou trois arguments précis, clairement énoncés et référencés. L’ensemble des titres des sous parties peuvent être résumés par le titre de la partie.

Transitions :

Votre argumentation doit être la plus fluide possible, la rédaction doit nous conduire naturellement d’une partie à l’autre. D’où l’importance cruciale de transitions bien pensées : si votre plan fonctionne alors la transition sera évidente, arrivé au terme des arguments de votre partie 1, vous en verrez les limites et ressentirez la nécessité de passer à une autre hypothèse.

Conclusion

Elle n’est pas obligatoire mais je la conseille. C’est le moment où vous pouvez le plus librement exprimer votre opinion personnel, votre avis au terme de votre réflexion. C’est aussi la dernière

impression que vous laissez au correcteur, il faut donc la soigner. Le plan en est plus libre que l’intro, cependant je vous conseille :

- reprise de vos idées principales en partant de la dernière et en remontant à la première, ceci permet d’évaluer le chemin parcouru par votre réflexion, donc sa cohérence et sa qualité ;

- réponse finale à la question posée par la problématique : c’est ici que vous pouvez vous permettre un ton plus personnel ;

- ouverture: il s’agit de replacer votre dissertation dans un cadre plus général que celui simplement de votre questionnement. Si vous avez réussi à produire une réflexion riche, enrichissante aussi pour vous alors il surgira certainement des pistes de prolongement de cette réflexion. A défaut, tenter de raccrocher le sujet étudié à un sujet connexe. Ouverture type : ? cette réflexion ne manque pas de nous interroger sur… ? ; ? afin de pouvoir répondre définitivement à cette question il faudrait étendre notre analyse à… ?

Le ton et les arguments

L’enjeu de cet exercice est aussi de juger votre compréhension de ce que représente une approche sociolog ique d’un sujet.

Dans ce cadre, a ttention à éviter le style journalistique, l’emphase, le lyrisme, les jugements de valeurs, les arguments d’ordre moral, les arguments d’ordre purement juridique, le ? bon sens ?, les préjugés, les évidences… Bref, questio nnez chacun de vos arguments d’après le postulat que toute perception de la réalité est construite socialement. Questionnez aussi la nécessité de votre argument, il doit être cohérent avec le reste de votre argumentation, ne pas être redondant, ne pas être incohérent, ne pas être hors sujet.

Les principaux types d’arguments que vous serez amenés à formuler s’appuient sur :

- des auteurs, des théories, des notions vues en cours. Ce sont des arguments nécessaires. Attention toutefois au plagiat, citer systématiquement les auteurs.

- des statistiques, des sondages : attention toutefois à les manier avec circonspection, à citer vos sources et à prendre des précautions si jamais il s’agit de sondage (choix des questions, type d’analyse…)

- éventuellement des observations, des parallèle avec des productions culturelles (livres, films, musiques) auxquels vous aurez soin de donner une portée sociologique.

La problématique

Après la lecture du sujet, à chaud, listez toutes les interrogations qui vous viennent à l’esprit. Listez aussi tous les points vus en cours auxquels le sujet vous fait penser.

Identifiez les enjeux du sujet : pourquoi on me pose cette question ? Si on vous la pose c’est qu’elle intéresse, pourquoi intéresse-t-elle ?

Identifiez votre rapport à la question : à quelles réalités concrètes, issue de votre expérience se rattache-t-elle ? C'est-à-dire quels questionnements individuels rencontre-t-elle dans votre esprit ?

Synthétisez enjeux et approche personnelle dans un questionnement, formulé de fa?on claire, en une ou deux phrases assez courtes, sous forme interrogative ou non.

Méthode de secours : si le temps passe et que vous ne trouver aucun fa?on pertinente de formuler votre questionnement, commencez par lister trois idées clefs et complémentaires issue de votre réflexion sur le sujet (par exemple en regroupant en trois groupes les différentes notions vus en cours liées au sujet). A partir de ces trois idées formulez trois titres puis trouvez le questionnement commun auquel ils répondent.

L’organisation du travail

Commencez par prendre le temps du brainstorming.

Réfléchissez à une problématique.

Tirez-en un plan détaillé.

Commencez à rédiger, on conseille en général de rédiger l’introduction après le corps du texte. Cela dépend des étudiants, une introduction intelligente et bien pensée rédigée en premier peut donner une impulsion nécessaire à la rédaction du corps du texte…